L'armée de l'air va réaliser, sans doute assez rapidement, la fusion de son commandement de la force
aérienne (CFA) et celui du soutien de la force aérienne (CSFA). Le premier regroupe les unités de combat (escadrons et CPA) tandis que le deuxième rassemble tout leur environnement. L'objectif d'une fusion est assez évident, gagner dans les postes de cadres en état-major et dans les soutiens. On peut néanmoins s'interroger car cette perspective était déjà interrogée depuis plusieurs mois.
On avait aussi déjà pensé, dès 2008, à marier le CDAOA -le commandement opérationnel, qui gère notamment la PPS, la recherche et sauvetage et les opex- avec le CFA. Mais le projet n'avait pas abouti. La difficulté à trouver désormais les derniers postes à économiser dans la réforme de 2008, et la perspective de nouvelles coupes annoncées par le LBDSN pourraient avoir joué un rôle dans ce projet.
A ce stade, fusion ne semble pas vouloir forcément dire colocalisation. Car le CFA habite désormais des locaux neufs, réalisés pour son installation à Dijon, qu'ils a trouvés à la fermeture de Metz. A l'époque, la logique imposait de placer le CFA à Lyon (avec le CDAOA), mais on avait trouvé judicieux de le placer à Dijon, une façon de plus de viabiliser la base.
Mais on constate que la conjoncture générale (notamment politique) favorable à Bordeaux, et la déjà présence du CSFA et de la SIMMAD militent en faveur d'un rassemblement à Mérignac.
Les derniers éléments opérationnels de cette base de Dijon (2/2 Côte d'Or et CPA 20) devraient migrer sur d'autres bases, sans doute dans le sud-ouest.