Ce n’est pas un motif de contestation audible, mais la réalité est là : les personnels « air » engagés dans Harmattan ne sont pas tous payés de la même manière. Les personnels au sol, à Solenzara, sont payés comme s’ils travaillaient sur leur base d'origine, et ne sont pas éligibles, malgré leur rythme opérationnel particulièrement intense, à la solde opex, puisqu’ils ont les pieds en France. Les navigants basés à Zara, eux, bénéficient d’un volet indemnitaire, mais moins fort que ceux basés en Crète. Ou en mer.
Pour ne rien arranger, les conditions d'hébergement risquent de se compliquer. Jusqu'alors, des hébergements en secteur locatif avaient été requis, pour héberger les personnels mécaniciens : l'arrivée de la saison (de ses touristes, mais aussi de ses bouchons) va obliger tout le monde à réintégrer la base aérienne.
A moins que le déplacement annoncé à plusieurs reprises vers Sigonella, en Sicile, n'intervienne, dans l'intervalle.