Sept ans après une chevauchée héroïque contre les hélicoptères de Laurent Gbagbo, après l'attaque de Bouake, les Gazelle ont à nouveau parlé, ce soir, en Côte d'Ivoire. En application de la résolution 1975, et à la demande de l'ONU, des Gazelle françaises ont été engagées "en appui" des Mi-24 de l'ONUCI, selon l'EMA. Ces opérations se poursuivent d'ailleurs cette nuit.
Ces appareils, des Gazelle canon de 20 mm -dont c'est sans doute un des derniers engagements- et des Gazelle Viviane ont tiré "à plusieurs reprises et en plusieurs endroits" assure la même source. Les sites pro-Gbagbo hébergeaient des armes qui "menaçaient des civils".
Des Puma peuvent aussi être employés en appui, pour infiltrer des troupes, ou en appui, avec un canon de 20 mm en sabord. Cette arme peut être psychologique (cf l'épisode des ponts de la lagune en 2004) ou létale.
La France aligne une quinzaine de hélicoptères dans cette zone, y compris des Fennec de l'armée de l'air.
Après l'attaque de Bouaké, en 2004, les Gazelles Viviane et canon du 6e RHC, ainsi que les Eryx et Milan (et non les VAB 20T13 comme je l'ai écrit hier) du 2e RIMa avaient réduit à néant l'aviation ivoirienne.
