Illustration du combat très spécifique que livre la France en Afghanistan, la DPSD y déploie quasiment un tiers de ses efectifs d'active mobilisés en opérations extérieures pour des missions de CI (counter-intelligence, ou contre-ingérence, en français).
Ces effectifs opex représentant un peu moins de 5% de son effectif total..
Une bonne partie du travail de la DPSD sur ce théâtre est liée à l'emploi de collaborateurs autochtones, soit 1.600 afghans, qu'il faut au préalable interroger, et habiliter au travail avec les forces françaises. Plusieurs contrôles peuvent se succéder dans l'année. Plusieurs de ces collaborateurs ont été démasqués, ces derniers mois, comme des sous-marins de l'insurrection. Certains ont été relâchés, d'autre transmis aux forces afghanes. On ingore le rôle de la DPSD dans ces opérations.
Pour des raisons d'effacité, les inspecteurs portent l'uniforme comme les autres militaires, et en général, pas d'identification particulière. La CI est très organisée en Afghanistan, une collaboration assez étroite et fructueuse serait d'ailleurs menée avec la CI de l'US Air Force, très implantée dans notre zone de travail.
Pour des raisons culturelles, il n'y a pas de personnels féminins de la DPSD en Afghanistan. Elle représentent, en France, 25% de l'effectif total, avec une part prépondérante parmi les civils. Une femme est même chef de détachement dans un pays étranger.