Depuis le début de la semaines, des pilotes de chasse frais arrivent sur la base aérienne 126. Ces mouvements correspondent aux flux normaux, une fois passé le cap des trois semaines d'opérations aériennes et, en moyenne, une cinquantaine heures de vols. Un capitaine opérant sur Mirage 2000D serait celui qui a atteint le premier les 60 heures : il a été présenté au CEMAA, en viste lundi sur la base.
Ces statistiques brutes ne doivent pas nous faire oublier que du fait de vols plus longs et plus réguliers, ce sont les soutiers des tankers et des AWACS qui engrangent le plus d'heures de vol.
Un engagement des aviateurs en l'air et au sol qu'il faut aussi relier au volet indeminitaire des personnels : pour l'instant, le flou persiste sur le statut -opex ou non- sous lequel sont engagés, actuellement les personnels. Ces opérations de guerre étant menées sur une base qui n'est pas leur base d'origine, mais néanmoins, située en France, la réponse ne semble pas évidente. D'où, peut-être, le temps qu'elle met à venir.