Le pilote d'un des deux Mirage F1CR qui a dû effectuer un atterrissage d'urgence cet après-midi à Malte, vers 14h20, était à dix minutes de l'éjection. C'est l'ambassadeur français qui l'a confié aux confrères du Times of Malta, expliquant que le "problème était sérieux". C'est l'hydraulique, vieux problème des avions vieux, qui serait en cause.
Les deux chasseurs revenaient d'une mission en Libye, et comme le rapporte un des pilotes, dans sa conversation avec la tour de contrôle, il ne portait pas de bombes, mais des obus (pour le canon). C'était donc une mission de reconnaissance avec pod Presto, et non d'attaque au sol.
Selon les confrères, des techniciens français devaient venir réparer l'appareil. Un des deux Mirage F1CR est le 112-CL, qui avait déjà dû, le 20 avril, poser à Malte après ce qui avait été présenté comme un problème de carburant. C'était alors la première mission avortée en moins d'un mois d'opérations aériennes, ce qui est peu, vu le cadencement des opérations.
Un Mirage F1CR avait dû renoncer à prendre la direction de la Libye, le 29 mars, mais avait été remplacé au pied levé par un spare : la mission n'avait donc pas été annulée.