Ce n'est pas une fable de La Fontaine, qui aurait sûrement aimé l'écrire. C'est le magazine Air Actualités qui lâche l'info, tout en continuant à utiliser à la fois le sigle SAMP/T (sol air moyenne portée terrestre), le nom commercial Aster, et donc, Mamba, le nom de baptême chez les aviateurs de ce système sol-air. Ces derniers détiennent donc désormais les clés de la défense sol-air courte portée, et au-delà. Les derniers Hawk PIP3 de l'armée de Terre devant quitter en 2012.
En 2012, il ne restera plus que cinq bases équipées en métropole, explique le mensuel : Mont-de-Marsan et Saint-Dizier, équipées en Mamba, et un deuxième groupe, formé de Luxueil, Avord (qui héberge aussi le centre de formation) et Istres, panachées Mamba et Crotale NG.
Conséquence de l'irruption technologique, les escadrons vont grossir, à 130, voire 160 spécialistes, contre une centaine, aujourd'hui.
Rappelons que c'est un Hawk qui avait "descendu" un Tupolev lybien en 1987, date de la dernière victoire française sur un avion habité.
Notre photo : essais du Mamba au CELM de Biscarosse (crédit : MBDA)