"Une quinzaine" de roquettes sont tombées très tot ce matin sur la base de Tessalit, qui héberge à la
fois un contingent de la Minusma, des FAMa et de Barkhane. Cette base est désormais la plus au nord du dispositif de Barkhane. Par chance, elle n'est pas très concentrée : c'est sans doute ce qui a limité le bilan à une douzaine de blessés parmi la Minusma essentiellement. "Aucun militaire de Barkhane n'a été blessé", rassure à Paris le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Frédéric Barbry.
La précédente attaque remontait au 28 octobre 2019.
Comme tous les sites de Barkhane, celui de Tessalit, qui a déjà reçu des roquettes à plusieurs reprises par le passé, dispose de moyens d'alerte diversifiés contre ce type de menace, ce qui laisse en général un délai court mais réel au personnel pour adopter les mesures de protection au pire, rejoindre les structures adaptées au mieux.
Il est rare que ces attaques blessent, un des rares contre-exemples était arrivé à Kidal, lors d'un mandat du 1er Spahis. La base de Gao avait été également ciblée depuis un plateau voisin.
A ce stade, on ignore ce qui a pu être fait pour tenter de retrouver les tireurs.
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