Les effectifs, les moyens (et les surcoûts opex) de Barkhane vont croître en 2020, vient d'annoncer le
CEMA face à la presse de défense. Le volume et le détail de ces renforts n'a pas été précisé, pour la simple et bonne raison que c'est le chef des armées qui en aura la primeur "dans quelques jours".
Le même président de la République qui a donné six mois pour réussir, selon nos sources.
Ces renforts s'ajoutent aux 220 déjà intégrés en peu de temps, grâce au recours aux légionnaires du 2e REP (GCP et compagnies d'infanterie) présents au sein des FFCI comme ce blog l'a révélé.
"Une guerre ne peut être gagnée que si les politique mettent à profit les gains tactiques pour redéployer l'Etat, nous n'avons qu'une partie de la solution" a déclaré le CEMA.
Des moyens de renseignement vont très clairement venir conforter encore une liste qui peut sembler déjà très importante, mais qui, dans les faits, ne permet pas une "permanentisation" des opérations, même dans la zone limitée du Liptako-Gourma.
L'opération Barkhane dispose déjà de 4720 militaires (hors les trois détachements étrangers), hors la Task Force Sabre, le seuil symbolique des 5000 hommes et femmes pourrait donc être franchi.
"Ce n'est pas avec 4000 hommes que vous réglez la situation de zones aussi complexes (...) La marge de manoeuvre est loin d'atteindre les 4000 hommes" a-t-il aussi affirmé.
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