Même sans stands, les forces spéciales auront occupé le terrain sur la fabrique défense qui se tenait
vendredi et samedi. Dans les travées, dans les alcôves ou face au public, plusieurs anciens du domaine sont venus témoigner de leur expérience.
Les marins y auront joué sur deux tableaux, un opérateur du Commando Kieffer représentant son unité sur le stand de la marine pendant les deux jours, au milieu de sous-mariniers, de surfaciers et de marins du ciel (1). Une incarnation de ce que furent aussi une partie des premiers commandos marine, pas forcément issus du cursus fusilier : la moitié de ce Commando d'appui provient en effet d'autres spécialités. Kieffer, créé il y a douze ans, permet à la marine et au COS de disposer des spécialistes pointus pour les opérations en mer, mais aussi à terre.
Un opérateur CT du Commando Jaubert a aussi livré son expérience personnelle particulièrement dense, cette fois au sein d'une "FS experience", avec deux personnels des autres composantes.
Une expérience malheureusement bien courte (45 minutes seulement, questions de la salle comble comprise). Ce qui incarne bien une réalité, pas toujours bien comprise : il reste très largement possible de parler des forces spéciales sans une seule fois parler de ce qu'elles font réellement en opérations. Et surtout, comment elles le font.
(1) co-partagé avec le Gican.
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