Jean-Yves Le Drian s'est livré à quelques confidences ce matin, racontant aux aviateurs de la
semaine-base de la BA120 de Cazaux (Gironde) comment il avait monté son plan d'amélioration du quotidien, dont le détail avait été révélé sur ce blog l'an dernier. En visite au 2e RIMa l'an dernier, les marsouins lui avaient expliqué qu'ils manquaient de volets pour pouvoir dormir confortablement dans leurs chambres. Dans la foulée, le ministre avait conçu son plan d'amélioration du quotidien, promettant d'engager 30 MEUR d'ici la fin 2013, pour autant qu'il s'agisse de projets qui puissent être concrétisés rapidement.
Dans cette même semaine-base, il a pu visualiser comment sera consommé une partie de cette enveloppe, sur cette base aérienne. Puisqu'il y manque aussi des volets, qui seront installés rapidement. Des logements, qui devaient aussi en être équipés, n'ont pas pu être éligibles, car cette fois, c'est le fournisseur qui ne pouvait répondre dans les délais sur le volume demandé, explique le commandant de la base, également COMBDD.
Ce dernier devait recevoir initialement 256.000 EUR dans le plan d'amélioration des conditions quotidiennes, il avait visé plus haut, en misant sur le fait que l'enveloppe globale ne serait pas consommée, et avait demandé 270.000 EUR. Au final, la base de défense de Cazaux recevra 333.000 EUR, qui profiteront aussi au 17e groupe d'artillerie de Biscarosse.
Cette enveloppe se décompose dans de l'ameublement, des rénovations de sanitaires, des fournitures de bureau et des abris pour maître-chien, et donc, des volets.
Dans son allocution aux personnels de la BA120, celui qui s'est aussi autoproclamé "ministre des matelas" a rappelé combien il était important que les personnels puissent disposer de bonnes conditions de travail, dont du chauffage.
On n'a donc pas dû lui expliquer que les aviateurs logés sur la BA107 de Villacoublay, où il a atterri, n'ont toujours pas de chauffage (ni d'eau chaude) depuis le mois de septembre (1). D'où les longs tuyaux qui agrémentent, par exemple, les locaux de l'escale aérienne. Les mêmes problématiques de chauffage se retrouvent jusqu'à la base état-major de l'armée à Paris (BA117) qui doit accueillir le Balardgone cette année.
(1) une situation qui serait en fait, épisodiquement, beaucoup plus ancienne.