Voici un des deux drones Reaper livrés il y a quelques jours à Niamey (Niger), sur ce cliché issu d'une
collection diffusée ce soir par la Défense. Leur premier vol est prévu dans le courant du mois, une fois assuré les tests liés au remontage. Potentiellement, du fait de leur performances, ces appareils peuvent être engagés aussi bien au Mali qu'en Centrafrique... ou ailleurs.
A noter que cet appareil porte déjà sur sa dérive les emblèmes du 1/33 Belfort.Une inscription a été floutée, sur la queue de l'appareil. En regardant des photos plus anciennes, on constate qu'il s'agit du serial américain, que portent les appareils de l'USAF, et qui n'a toujours pas été effacé (1)
Un autre cliché permet de déterminer le volume de force protection attribué au détachement, supérieur à ce qu'il était quand le Belfort opérait à Bagram (2). Il avait néanmoins plusieurs milliers d'Américains à ses côtés, ceci pouvant expliquer le cela.
Sur cet autre cliché diffusé ce soir, on aperçoit à gauche des marins en combinaison de vol, avec le béret popularisé par l'actuel CEMA. Soit des analystes basés au sol dans la structure de renseignement de Niamey, ou plus vraisemblablement, partie d'un équipage d'ATL-2 qui poursuivent leur mission dans la zone sahélienne.
photos G.Rozier/armée de terre/EMA
(1) hypothèse: s'il n'a toujours pas été effacé (alors que l'insigne du Belfort est déjà peint sur la dérive, tout comme la mention armée de l'air sur le fuselage), c'est peut-être tout simplement parce qu'il ne peut pas l'être...
(2) on aperçoit même sur cette photo des civils, peut-être des contractors américains chargés de la mise en oeuvre des drones US basés à côté des Français, ou l'assistance technique de General Atomics, fabriquant du Reaper.