pile. Néanmoins, au moins deux industriels français y croient, chacun avec leurs arguments. Chez Thales, c'est devenu classique, on montre un Watchkeeper tout vert, façon SDTI, tandis que que Sagem, on ne semble pas décider à laisser au rival français la victoire dans le domaine.
La filiale de Safran expose donc un Patroller encore modifié : grosse boule, et maintenant, un capteur présenté comme COMINT (communication intelligence) et dont, sans surprise, il est impossible d'en dire plus sur le fabricant.
Il est vrai que la fusion COMINT/IMINT a été très efficace au Mali, mais c'était sur un avion externalisé... Les opérationnels des trois armées verraient bien cette dualité intégrée à leurs drones. Elle avait même été demandée par les aviateurs qui exploitent le Harfang, mais sans suite, un peu comme les nouvelles boules trappées pour des raisons budgétaires.
Selon Sagem, plusieurs vols -neuf dit-on- de ce Patroller, tous pilotés, ont été réalisés dans le nord de Paris.
L'endurance (le pod et l'aérien prennent le volume d'un réservoir externe de carburant) et la vitesse devraient en souvenir, mais pour l'instant, tout est trop frais, dans cette configuration, pour être très précis.
Le système de guerre électronique est implanté sous l'aile droite. (photo JMT)