Normalement, la cadence est d'un ministre par jour au Bourget. Mais en cette 50e édition, la cadence
est doublée, à deux ministres/jour. C'est que l'aéronautique est un des rares et derniers secteurs qui embauche en France, avec une image moderne : impossible, donc, de ne pas aller s'y faire voir, voire d'aller comprendre pourquoi ça marche, et de tenter de surfer sur la vague.
Le ministère organise, lui, une réception cette semaine.
La presse ne s'y est trompée : il y a cette année bien plus de papiers en amont du salon, là aussi, pour mettre en valeur les embauches de personnels et la prospérité du secteur.
Le GIFAS ne s'y était pas trompé : il a développé une exposition (l'avion des métiers) pour capturer les jeunes. Tout le monde se l'accorde : les recrutements sont actuellement difficiles à nourrir, particulièrement sur des métiers spécifiques, comme la chaudronnerie.