ou police du ciel) se tient 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, avec des armements bons de guerre. Ici à Siauliai (Lituanie) comme à Creil, Mont-de-Marsan, Lann-Bihoué et Orange, les missions d'alerte entrent dans le vif du sujet avec un klaxon strident qui propulse les pilotes dans leur Mirage F1CR, tandis que les mécaniciens s'affairent autour de leur appareil, ôtant les sécurités des armements. A une dizaine de reprises, les décollages ont débouché sur des interceptions réelles d'appareils russes.
Ces derniers sont tous en parfait état de vol, et dressés pour un seul métier : étudier les défenses de l'adversaire.
Rien d'étonnant, donc, à ce que l'OTAN se soit saisi du problème. Depuis 2004, c'est la quatrième fois que la France assure cette mission, cette fois, avec quatre Mirage F1CR et 90 aviateurs.