Brigade d'assistance et de conseil (BAC). Tout tient dans l'appellation que prendra, au mois d'avril, la brigade La Fayette, qui concentrera la quasi-totalité des moyens militaires français. Cette concentration doit permettre d'économiser dans l'effectif, tout en permettant aux Français de garantir leur sécurité.
Graduellement, d'ailleurs, ces dernières semaines, on a continué à injecter du muscle : un Tigre et un Gazelle viennent d'arriver sur le théâtre, et à l'été, un SGTIA Légion avait rallié la TFLF, en juillet, en compensation d'une réduction des OMLT de quelque 230 postes. Son mandat aura été réduit à quatre mois.
Officiellement, pour l'instant, aucune décision n'a été encrée sur la prochaine réduction, qui doit être effective avant la fin de l'année, même si des pistes sont palpables.
La confirmation de la transition en Surobi, dans quelques jours, permettra d'épargner bien plus que les 200 postes prévus. C'est le BG Picardie qui doit arriver en Surobi, en décembre.
D'aucuns discernent déjà la volonté de Paris d'aller encore plus vite, et d'accélérer le rythme du retrait.
Un des deux plots drones (40 pax chacun) pourrait disparaître, et celui de Bagram, tenu par l'armée de l'air, fait figure de cible prioritaire. Déjà, par ailleurs, toutes les unités arrivant sur le théâtre ont moins d'effectif que celles qu'elles relèvent : un signe qui ne trompe pas.