(suite de notre périple dans la communication de défense)
En pleine polémique sur l'usage des caméras vidéos, c'est un choix de couverture particulièrement hardi. Jusque sur la couverture du mensuel de l'armée de terre, les mini-caméras de casque font florès : ces derniers mois, elles ont permis de collecter de l'image-preuve, des images pour les retex, mais aussi des images qui se retrouvent sur internet... ou à la télé. L 'EMA nous a confirmé ce matin avoir limité le nombre et l'usage de ces équipements. L'état-major concède que les soldats doivent pouvoir légitimement ramener des souvenirs d'Afghanistan, que des images sont importantes pour des retex (1). Mais le port de la caméra ne doit plus être la règle. "Il n'est pas acceptable que des soldats filment en permanence la mission qu'ils mènent", a déclaré le porte-parole de l'EMA.
Des moyens spécialisés sont déployés pour tourner ce genre d'image, et ce ne doit pas être aux soldats engagés en opérations de le faire, a-t-on expliqué.
Selon des sources convergentes, des consignes ont été données en ce sens aux soldats des SGTIA cet été, en Afghanistan, alors qu'on savait, dès la fin du printemps, que des images tournées par des soldats, en 2008, allaient être diffusées dans un documentaire.
Des consignes également très strictes sont également transmises dans le cadre des mises en conditions avant projection, ainsi que des rappels à la sécurité opérationnelle à observer, notamment sur internet, et particulièrement, sur Facebook.
(à suivre)
(1) notamment pour la formation des relèves