jeudi 6 octobre 2011

Un pic en avril

suite de notre périple dans la communication de défense

La filière de communication opérationnelle a connu un pic d'engagement en avril dernier. Une soixantaine de personnels (comunicants et équipes images) étaient alors engagés pour l'essentiel en Afghanistan -une vingtaine en moyenne- et avec les unités mobilisées par les opérations en Libye -une trentaine à Suda, Solenzara, en Italie, à l'OTAN, et en mer, sur le PACDG (1)-. Une dizaine de militaires étaient aussi mobilisés en RCI : une première équipe images avait été envoyée avant le scrutin présidentiel, en 2010, puis une deuxième avait suivi, comme MACO (module d'alerte communication), le Guépard de la filière.
Ce pic a notoirement décru à l'été. Actuellement, il ne reste plus qu'un personnel à Suda, et un à Sigonella, tandis que cinq autres opèrent en mer avec la TF473.
Tous ces personnels sont des ressources issues des armées, et non de l'EMA-COM qui ne dispose en propre que d'une dizaine de personnels. Le Sirpa Marine et les officiers communications régionaux (OCR) ont pris en charge par exemple le segment marin. La ressource est cependant très comptée : en juillet, à peine arrivé à son poste, le nouveau pacha du Sirpa Marine s'apprêtait à partir sur le PACDG.
Selon le ministère, un matelas de 250 communicants est nécessaire pour tenir les mandats en opérations extérieures.
Rappelons qu'en Afghanistan, certains de ces personnels sont souvent exposés aux mêmes risques que les soldats ou que les journalistes : un photographe, le sergent Sébastien Vermeille, l'a payé de sa vie, le 13 juillet dernier.


A suivre