le H145 de la sécurité civile qui s'est écrasé dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu'il intervenait pour secourrir les populations touchées par les intempéries dans le sud-est, avec un pompier-sauveteur à bord.
Le pilote Jean Garat (présenté ici même dans un post en début de semaine) était originaire de Toulouse où il était né le 10 mai 1979. Entré dans l'armée de l'air en 1999, il avait servi sur Fennec (à Mérignac et Orange), Ecureuil (à Mérignac), Cougar et Caracal. Il avait quitté le service sur le grade capitaine après une carrière bien remplie en Afrique et au Moyen-Orient. Il était officier de sécurité des vols à Orange.
Il avait reçu la médaille de l'aéronautique en janvier dernier. Il était déjà Chevalier de la Légion d'Honneur et avait été cité trois fois pour la Croix de la Valeur Militaire, ce qui est rarissime pour un pilote d'hélicoptère.
Il détenait 4000 heures de vol, dont 219 sur H145 de la sécurité civile. Il avait piloté le Dragon 48 l'été dernier en renfort et était rattaché à la base de Nîmes.
Il était marié depuis 2013 et était père de trois enfants de 5, 4 et 1 ans.Une cagnotte a été mise en place pour venir en aide à sa famille.
Michel Escalin était entré à la sécurité civile en janvier 2009. Pacsé, il avait trois enfants de 8, 10 et 11 ans.
Il fut technicien aéronautique pendant 9 ans, avant de devenir mécanicien opérateur de bord à partir du 1er octobre 2018. Il était instructeur au sein du groupement hélicoptères.
Comme la plupart des personnels, il avait eu une première vie de militaire, s'engageant en 1991 comme EVAT au commissariat de l'armée de terre, à Carcassonne. Caporal le 1er noevmbre 1991, il avait été promu sergent le 1er juillet 1992 (en poste à Bourges), maréchal des logis le 1er janvier 2000 (à Montauban) et adjudant le 1er mai 2004 (à Rennes).
Il avait participé à des opex, notamment au Tchad. Il totalisait 2000 heures de vol, dont 210 sur EC145.
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