Qu'a vendu la France au Mali ? En se penchant sur le rapport des exportations d'armes françaises, le
député de la Haute-Marne François Cornut Gentille n'a pas trouvé les réponses, il les a donc demandées dans une question parlementaire au minarm.
Dans sa réponse, ce dernier détaille un peu les synthèses chiffrées du rapport. Les prises de commandes se sont élevées à 6 millions d'euros en 2014 (l'année suivant le déclenchement de Serval), à 3,1 millions d'euros en 2015 et à 2,5 millions d'euros en 2016. Etonnamment, on n'a pas les chiffres depuis...
Avec un peu plus de granularité, les principaux
contrats concernent pour 2014 14 véhicules Bastion (Arquus), 9
528 Casques de protection balistiques (bénéficiaire inconnu). En 2015, ont été vendus un radar tactique alerteur anti-roquette et anti-mortier (Thales ?), 30 éjecteurs. En 2016, le Mali a commandé des rechanges radar, 765 gilets pare-balles et 1 530 plaques balistiques, deux blindages de véhicules Toyota
LC200 VR7, manifestement pour des véhicules VIP.
La France a aussi procédé à des livraisons de matériel déclassé et de matériels "acquis dans le cadre du « plan d'action renforcé contre le terrorisme »". Dans cette liste figure pour 2017 un module 150 Afrique (pour soutenir 150 hommes), 8 combinaisons CIED, des munitions de 12,7 mm, des munitions de LRAC (lance roquettes antichar) et fumigènes, 100 JVN (jumelles de vision nocturne) et 10 LRAC. En 2018 ont été livrés 200 gilets pare-balles et 200
casques, des GPS, des télémètres laser, des jumelles.
Entre 2017 et 2019, la France a aussi fourni des équipements (pour une premier volet de 12 millions d'euros fournis par le Minarm et la DCSD) à la
Force conjointe du G5 Sahel, "dont certains affectés aux FAMa" assure le minarm dans sa réponse.
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