Dans l'A310 de l'escadron de transport Estérel qui l'amenait à Dakar ce dimanche soir pour le 5e
forum de la paix et de la sécurité, la ministre des armées a reconnu que la violence avait gagné le sud de la zone du G5 Sahel, au Burkina Faso.
Aux attaques dans la capitale ont succédé des embuscades multiples par armes à feu et IED.
Florence Parly a aussi reconnu travailler à un cadre d'intervention permettant des opérations plus fuides, car pour l'instant, les interventions se font au coup par coup, à la demande des autorités de Ouagadougou. "Nous travaillons à un cadre d'intervention car nous pourrions être amenés à intervenir plus régulièrement" a-t-elle déclaré à quelques média.
Selon des informations convergentes, France et Burkina Faso s'apprêtent à signer un accord intergouvernemental, et non se contenter d'une simple extension du SOFA existant (permettant, lui, le stationnement de la TF Sabre depuis 2010).
Le regain de violence au Burkina a amené la France à rehausser le niveau de protection de ses forces qui y transitent, et demain, y opèreront, donc.
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