La Mauritanie, sous financement de l'Union européenne, est en passe de faire franchir un nouveau
cap à son futur complexe de tir adapté (CTA), un des modules de son programme de lutte contre le terrorisme. Cette semaine, une nouvelle technologie de revêtement de protection balistique va être testée par une société britannique, Alterdyne, créée par deux anciens militaires français.
Le procédé emploie une base locale, puisqu'il s'agit de... l'argile des fleuves locaux, agglomérée, évidemment, à d'autres techniques, ce qui permettra à ce CTA de pouvoir être réalisé avec des matériaux locaux, des bras locaux -le bataillon de génie- dont ce sera en quelque chose un exercice pratique suite à deux mois de formation. Le tout en contribuant à curer les fleuves mauritaniens.
Le procédé permettrait de stopper des calibres .50 à un coût défiant donc toute concurrence : 10 à 15 fois les prix moyens.
C'est cette approche novatrice, qui servira aussi à ériger trois COP dans le pays, qui permet de contenir le budget, et qui lui permet d'avancer à l'allure prévue. La Mauritanie semble manifestement vouloir entraîner -à tous les sens du termes- d'autres pays dans son CTA.
En comparaison, le programme de contre-terrorisme soutenu par le quai d'Orsay en Côte d'Ivoire dans une école à vocation régionale semble avoir bien plus de mal à progresser. Malgré l'enveloppe qui lui est consacrée.
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