Le BEA-E a conclu le cas du Merlin IV de la DGSE, mais aussi celui d'un Dauphin N3+, qui s'était
posé (sans les roues) sur la piste de Moorea (Polynésie). Le rapport explique en 44 pages comment cet enchaînement incroyable a pu arriver, alors que les deux pilotes de la marine étaient très expérimentés (mais pas forcément sur cette version du Dauphin).
Un emploi du temps surchargé dans les semaines précédentes, un voyant lumineux pas forcément assez lumineux (et pas d'alame sonore, une option qui aurait fait épagrner quelques euros dans ce cas-ci), et donc, trop d'expérience et d'excès de confiance auront amené l'appareil à glisser littéralement sur 5 m de bitume. La facture n'est pas donnée par le rapport, qui explique néanmoins que ce type d'incident aérien grave n'est pas une première, et a concerné sept cas depuis 1999 dans les trois armées et la sécurité civile.
Le BEA-E n'oublie pas, dans les recommandations, l'état-major de la marine qui doit prendre en compte la charge de travail du détachement dans son plan d'armement. Une recommandation plutôt rare, en l'espèce.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137