La mort d'un sous-officier à Mayotte vendredi est en fait le deuxième coup dur de la 13e DBLE, en
moins d'une semaine. Puisque sept des huit blessés de l'attaque de Tombouctou appartiennent aussi au régiment, déployé au Sahel depuis le début de l'année. A l'époque, et fidèle à sa ligne de conduite en pareil cas, l'état-major des armées avait refusé de détailler les blessures, les unités d'origine, et le nombre de rapatriés en France.
Sans entrer dans le détail des blessures des sept légionnaires, la minarm a évoqué néanmoins vendredi à l'hôpital Lavéran de Marseille le sort du plus touché, un légionnaire décrit comme "grièvement blessé". Elle a ajouté qu'il s'agit d'un "auxiliaire sanitaire".
Une confirmation de plus du tribut actuellement payé par les équipes médicales de Barkhane. La minarm était d'ailleurs venu, vendredi, décorer un médecin militaire qui a perdu la vue et l'usage d'un de ses bras dans une attaque par suicide bomber.
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