Grosses journées pour Jean-Yves Le Drian qui a alterné jeudi soir et vendredi le protocolo-
diplomatique et l'opérationnel, lors d'un voyage éclair à Dakar et à Bamako. Il a rencontré deux présidents (Macky Sall à Dkar, IBK à Bamako), vendu deux cas exemplaires de coopération bilatérale avec son collègue espagnol, et, avec les opérationnels, pris la température selon sa méthode habituelle, mêlant question sur l'homme, ses matériels et... son moral.
Les semaines à venir s'annonçent toutes aussi chargées, avec un agenda international très dense, mêlant mémoriel (en Australie), stratégique (forum de Dakar), sujets de fonds et les... inévitables imprévus qui ne manqueront pas de s'infiltrer dans l'agenda.
Les Lorientais sont partout : ici, l'équipage du Falcon 50M de la flottille 24F, à Dakar. (photos Jean-Marc Tanguy/cliquer dessus pour les agrandir)
A Dakar, un officier du 17e RGP présente aux deux ministres français et espagnol les cours dispensés aux pays de la zone. Très souvent, ces armées africaines partent ensuite pour le Mali (MINUSMA). Très demandés, les cours sur les IED.
Ces artilleurs paras du 35e RAP s'apprêtent à partir former des homologues africains.
25 pays différents participent à EUTM. Une mosaïque de pratiques, mais le produit fini, l'armée malienne, commence à prendre forme.
Voila un cadre français qui manquera à ses élèves (qui se sont agglomérés spontanément autour de lui pour la photo). Ces derniers partent pour Tombouctou.
Peu de femmes dans les rangs du contingent français d'EUTM, là où les Espagnols alignent un beau volume. Pour le patron sortant (français), leur présence ne pose pourtant aucun problème aux Maliens, dont les rangs comptent d'ailleurs... des femmes.
La députée de Tessalit échange avec trois députés français de la commission de la défense, à Bamako : Christophe Guilloteau, Marie Recalde, Olivier Audibert-Troin. L'élue constante l'apport du DLAO, armé par les aviateurs, mais constate que la population locale, désormais réduite à 300 familles, continue "à avoir peur".