d'abord visité la caisse nationale militaire de sécurité sociale, qui couvre 370.000 militaires (gendarmes compris), auxquels s'ajoutent leurs ayant-droits et les retraités. Le ministre a loué l'efficacité de la CNMSS, après avoir visité la plate-forme d'accueil téléphonique. Jean-Yves Le Drian a aussi noté l'action de la CNMSS dans le financement des prothèses de nouvelle génération pour les blessés.
Le ministre a ensuite basculé dans la marine, qui a mobilisé le reste de sa journée. Il a visité un des mess de la base navale, puis a déjeuné avec des personnels, confrontant soutenants et soutenus. Le chef d'état-major de la marine, également présent, a pris lui le pouls de ses marins, après avoir pris son plateau à la chaîne. "Comment va le moral, le vrai ?" a demandé l'amiral Bernard Rogel à ses marins, un peu héberlués par l'invite. La visite s'est ensuite poursuivie au service logistique de la marine (SLM) qui gère les stocks de pièces au profit du service de soutien de la flotte (SSF).
Elle s'est terminée à bord de la frégate Cassard en arrêt technique majeur. Le ministre a longuement visité les coursives en travaux avant d'évoquer sa possible implication dans Chammal, en probable relève de son sister-ship, le Jean-Bart, parti lundi soir pour le Golfe. Un connaisseur était à bord pour l'accompagner dans sa visite. Son directeur du cabinet militaire, le vice-amiral Stéphane Ausseur, commandait le Jean Bart au Liban, lors d'une RESEVAC qui avait permis d'évacuer 17.000 ressortissants.
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"Comment va le moral, le vrai ?"
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