Le ministre des affaires étrangères l'a promis hier en Irak, la France n'engagera pas de troupes au sol... en
Irak (1). C'est un rengaine connue, on l'avait également entendue lors de la crise libyenne en 2011, quand plusieurs dizaines de paires françaises avaient pourtant posé les pieds en Libye pour aider les insurgés locaux à se coordonner. Sans pour autant le dire explicitement, il n'a pas pour autant exclu d'autres formes d'action militaire, pour autant que l'ONU cautionne. On a vu en Centrafrique les conséquences des délais de traitement des affaires internationales à New-York...
En Syrie, on avait aussi fait d'autres promesses, celles de ne pas livrer d'armes : quelques mois après, Paris se ravisait. Et livrait des armes. Peut-être en retrouvera-t-on dans le nord de l'Irak...
Pour la RCA, Paris avait promis une intervention brève, pas plus de six mois expliquait-on alors. Sangaris vient de commencer son neuvième mois, et on n'en voit pas vraiment la fin.
Paris avait même promis de ne pas tailler dans ses dépenses de défense. Les coupes sont venues quand même, et l'année 2014 n'est pas terminée.
(1) pour des raisons évoquées dans un précédent billet, on ne peut qu'abonder avec cette déclaration générale.