A deux reprises au moins, l'appui aérien a dû venir à la rescousse des forces terrestres, à Batangafo depuis
lundi. Selon l'EMA, des Rafale, venus de N'Djamena, ainsi que des Gazelle Viviane et au moins un Puma Pirate ont été requis, face à la violence et à la détermination des adversaires des Français.
Ces derniers ont effectué plusieurs tirs de RPG, explique-t-on à Paris.
De leur côté, tous les aéronefs français engagés en appui semblent avoir été amenés à tirer, depuis lundi.
Cette zone est située à faible distance de N'Djamena, ce qui permet aux Rafale une forte réactivité (quelques dizaines de minutes de vol). Et éventuellement, de faire des allers-retours avec le Tchad, si un tanker n'est pas disponible à ce moment-là.
Seulement deux tankers sont basés dans cette zone, et ils doivent aussi servir l'opération Barkhane.
Même si l'EMA ne détaille pas les consommations de feu des aéronefs, les combats semblent avoir été plus denses qu'à Boguila, dernier précédent en date.
Des moyens aériens ont aussi été utilisées pour évacuer les trois blessés (deux Français et un MISCA) sur Bangui. Leur état n'inquiète pas, ils seront néanmoins rapatriés sur Paris dès que la programmation des vols le permettra.