Comme cela avait été annoncé par son cabinet, le ministre de la défense a prononcé en fin
d'après-midi à Clermont-Ferrand un discours liant l'engagement des maquisards pour libérer l'Auvergne (et sa capitale, le 27 août 1944) et celui de leurs "héritiers", les Gaulois du 92e RI. Le ministre a clairement cité les menaces du moment, qu'elles se situent à l'est de l'Europe, au Proche-Orient ou encore en Afrique, expliquant que la liberté de la France était concernée.
Contrairement à la pratique habituelle, le ministre a prononcé son discours non sur une place d'armes, mais sur la place centrale de la ville, contribuant ainsi au lien armée-nation dans une forme assez renouvelée. Un ado a lu une lettre écrite par un résistant peu avant sa mort.
Des détachements du 92e RI, du 28e RT, du GSBDD, de la gendarmerie, ou encore de l'AIA de Clermont-Ferrand étaient sur les rangs, face au public. Plusieurs centaines d'Auvergnats ont assisté à cette cérémonie, déclinée sur deux hauts lieux de la ville. Des applaudissements ont parsemé les différentes phases de l'après-midi.
Une autre cérémonie, sur un portage identique, est d'ores et déjà prévue à Metz, sans doute en novembre.
Entretemps, la France entière aura été concernée, dans quelques jours par une autre opération de lien armée-nation, chère au général de Villiers, et intitulée "100 drapeaux, 100 héros".