Après la province, c'est la capitale qui est à nouveau le théâtre d'affrontements violents. Trois soldats
français y ont été blessés hier dans le secteur de PK5, a-t-on appris seulement aujourd'hui. Deux ont dû être rapatriés dans des hôpitaux parisiens, ce qui a été effectif hier en fin de soirée à Percy (1).
A Bangui, les affrontements ont duré une partie de la matinée d'hier, ne se terminant qu'en début d'après-midi, après l'envoi de renforts du camp de M'Poko et l'engagement d'hélicoptères -dont au moins un Puma Pirate.Selon la Défense, une section de Sangaris a été confrontée en deux temps à des tirs d'armes légères, des jets de grenades et de roquettes antichar. C'est donc un cumul excessivement rare, à Bangui.
L'envoi de VBCI -qui semblent avoir connu hier leur baptême du feu- ne semble donc pas avoir contribué, pour l'instant, à ramener les belligérants à la raison.
(1) Les DNA évoquent un tout autre bilan, citant le chiffre de 12
blessés, intégrant les blessés des combats de la veille, des fantassins du 152e RI, appartenant à Eufor RCA. Selon le journal, cinq ont été blessés, mardi, par des éclats de grenades et quatre autres ont subi des troubles auditifs. Trois autres Diables Rouges avaient déjà été blessés, à Bangui, par des éclats de grenades, en juillet.