Les moyens navals français engagés dans la lutte contre la piraterie ont atteint un plus haut historique, ces dernières semaines, signale le site internet de l'EMA. Hors éléments conjoncturels -le BPC Tonnerre qui débarquait marsouins et enseignait à ses jeunes pousses-, ce sont désormais quinze équipes de protection embarquées (EPE) qui sont déployées sur cette zone. Il n'y en avait qu'une dizaine -de quatre personnels chacun, à l'origine- au lancement de ce dispositif alors inédit, il y a un an. Les EPE sont formées de fusiliers marins -dont certains sont commandos- et de ressortissants d'ALFAN.
L'aéronavale vient de doubler ses moyens, avec l'arrivée d'un Falcon 50M de la flottile 24F. Un de ces appareils est régulièrement venu dans la zone, ces derniers mois. L'un d'eux opérait de Mayotte, il y a quelques semaines, comme ce blog l'avait noté. L'ATL2, armé actuellement par la 21F, restant, quant à lui, extrêmement mobile, entre Djibouti, Seychelles et Kenya.
Sur la mer, ce sont deux frégates -La Fayette et Nivôse- qui sont engagées, avec chacune un hélicoptère Panther, apporté par la flottille 36F, avec des commandos marine et leurs vecteurs rapides.
Ces moyens sont placés sous l'étendard d'Atalante, auxquels s'ajoutent, le commandant Ducuing (TF150), ainsi que le Guépratte (mandat national, avant de rallier Atalante, fin mai) et le Beautemps-Beaupré, en mission nationale, lui aussi. On peut comprendre qu'après quelques récentes déveines, plus ou moins connues, l'étude des courants et des fonds puisse avoir une importance militaire.