Le Parisien Dimanche revient sur la cérémonie du 8 mai à Créteil, et la reconnaissance de l'engagement du CLC Sébastien Planelles, évoqué hier sur ce blog. Ses proches rappellent qui était ce commando-aviateur de 28 ans, et pourquoi il s'était engagé. "Si je ne rentre pas, si je meurs, c'est pour la France" avait-il ainsi expliqué à un de ses frères d'armes.
Il n'aura fallu attendre que quatre ans pour que son nom apparaisse, tout en bas, sur le monument aux morts de Créteil.
Aujourd'hui, la mort d'un soldat en Afghanistan ne se traduit pas par une inscription automatique de son nom sur un monument aux morts. Ni même sur un quelconque monument commémoratif commun.
Si bien que les familles en sont souvent réduites à créer elles mêmes un net-mémorial pour faire vivre la mémoire de leur proche, mort au combat.
Entre autres initiatives, d'origine militaire, cette fois, au moins deux promotions ont porté le nom de soldat morts en Afghanistan. La dernière promotion de maistrance, présentée au drapeau le 27 mars dernier, a été baptisée "premier maître Loïc Le Page", du nom de ce commando marine tué à la tête de son escouade, en 2005. Cette décision a été prise en personne par le chef d'état-major de la Marine. Loïc Le Page était aussi le fils du créateur du COS, le général Maurice Le Page. Le nom de Sébastien Planelles a aussi été donné à une promotion de l'école de Saintes. Enfin, le centre médical du bataillon des marins pompiers de Marseille a été rebaptisé en l'honneur du premier maître infirmier Frédéric Paré, tombé au même endroit que Sébastien Planelles.
Par ailleurs, on me précise que la 9e promotion de l'école du personnel paramédical des armées (EPPA) a pris pour nom de baptême celui de cet infirmier commando, qui fut le premier medics français tué en Afghanistan, avant le CCH Rodolphe Penon, du 2e REP.
Le centre médical du BPC Tonnerre porte aussi désormais le nom de Frédéric Paré.