Depuis le 6 juin 2008, le nom de Philippe Kieffer, créateur des commandos marine français, est aussi porté par une des six unités de FORFUSCO.
C'est le besoin de bénéficier d'une unité de soutien spécialisé qui a mené à la création de ce Commando, dont, c'est une spécificité, les membres ne sont pas forcément issus de la spécialité fusilier (1). Les effectifs annoncés initialement, d'une trentaine d'opérateurs, sont aujourd'hui légèrement dépassés. Dans le Commando Kieffer, on trouve aussi bien des spécialistes de la guerre électronique, que de la cynotechnique de combat, du déminage et du pilotage des minidrones (2), autant de thèmes sur lesquels FORFUSCO entretenait déjà une intense veille technologique, et disposait déjà de spécialistes.
Lors de l'engagement des forces spéciales à Spin Boldak (Afghanistan), le COS avait noté leurs déficiences dans ces secteurs, et avait dû faire appel à des personnels-ressources, venus, pour la GE, du 54e RT, ou pour la cynotechnie (3), des commandos-parachutistes de l'Air (CPA).
La Marine a été la première à faire l'analyse des conséquences de Spin. Peut-être parce que les deux ALFUSCO successifs sont passés dans la place, et que le premier est aujourd'hui patron du COS, alors que le second garde la maison commando, Lorient.
Aujourd'hui, le commando a participé à toutes les opérations récentes, en soutien direct ou en base arrière. C'est le cas notamment pour la lutte contre la piraterie.
(1) comme pour lui faire écho, le commandement de la force aérienne (CFA) vient de décider d'ouvrir les commandos parachutistes de l'Air (CPA) à des militaires qui ne sont pas issus de la spécialité fusilier commando de l'air.
(2) même si la BFST a aussi formé des pilotes de drones Skylark et DRAC.
(3) le 1er RPIMa a rendu ses chiens de guerre en 2007-2008, l'armée de Terre ayant regroupé tous ses amis à quatre pattes au 132e BCAT.