La force d'observation-recherche (FOR) du GIGN, compte désormais quatre femmes, un niveau historiquement haut, et qui a doublé seulement en quelques mois. Ce qui confirme la place que peuvent prendre des femmes dans des missions de ce type, même si le GIGN reste masculin de façon écrasante. Le RAID avait ouvert la voie, en engageant deux femmes dans la traque d'Yvan Colonna, en 2003.
C'est toutefois l'escadron para (EPIGN, intégré au GIGN depuis mi-2007) qui avait été le premier à pressentir l'intérêt de l'apport, et avait effectué les premières détections de jeunes femmes, pour intégrer son fameux GOR -groupe observation recherche-. Le cursus est tellement sélectif que peu d'élues ont réussi à arriver au terme du stage de formation.
Les résultats de la FOR restent par nature discrets, mais son emploi semble régulier, au profit des sections (SR) et brigades de recherche (BR) pour les affaires requerrant une approche particulièrement discrète. Ou plus évidemment encore, au profit du GIGN lui-même.
La FOR travaillle en interaction avec la force d'appui opérationnel (FAO), qui met notamment en oeuvre des capteurs développés très souvent pour elle et avec elle avec des PME ingénieuses.
L'une des spécialités de ces experts réside (notamment) dans l'intégration de capteurs (écoute, optique, infrarouge...) dans les contenants les plus inattendus.