Les programmes de recherche exploratoire et innovation (REI) sont plafonnés à 300.000 euros, donc bien en deça des plans d’études amont (PEA), également gérés par la DGA (un million d’euros au minimum). Les PEA font l’objet d’appel à candidatures de la DGA ; les REI sont l’extrême inverse : ce sont les chercheurs qui viennent vendre leurs idées à la DGA, qui les étudie, en commission.
Et, ce qui est difficile pour les PEA, le candidat à un REI n’est pas forcément un interlocuteur habituel de la DGA, ce qui était le cas pour la PME Adsensio.
200 projets sont présentés en moyenne chaque année, et la DGA en a retenu 54 en 2008, dont 50% sont portés par des PME. Une commission se tient tous les trois mois, sous l’égide du conseiller scientifique du DGA, Bernard Dubuisson, pour faire les choix. Les REI couvrent neuf domaines : sans surprise, les facteurs humains figurent dans la liste, avec l’environnement, les ondes, etc.Actuellement, l’objectif est faire connaître la décision de la commission le plus tôt possible. Et de faire pareil avec les fonds, explique-t-on.