La France pourrait (re-)trouver une marge de manoeuvre sur le théâtre afghan en réduisant sa participation à l'opération Enduring Fredom (OEF), sous commandement américain. Ceci permettrait notamment d'améliorer l'efficacité des troupes françaises, sans dépasser les 3.400 postes actuellement déployés dans la zone.
Actuellement, l'appui aérien et OEF comprennent 600 militaires, essentiellement des aviateurs, quelques éléments de forces spéciales (affectés à des missions conventionnelles toutefois) et des marins, eux, en poste dans l'Océan Indien. Cette "économie" pourrait ainsi permettre d'injecter une à deux compagnies supplémentaires dans les effectifs terrestres qui ont les pieds en Afghanistan.
Actuellement, chaque bataillon français ne dispose que de deux compagnies de combat, ce qui de l'aveu de tous est notoirement... insuffisant.
En rassemblant ses effectifs dans une zone unique, avec ses hélicoptères, la France pourrait également concentrer ses forces, et réduire aussi les risques qui pèsent actuellement sur les convois opérant entre Kaboul et les trois FOB actuelles.
Les chasseurs, eux, resteraient à Kandahar, dans ce schémà "idéal" décrit ce midi par le CEMA à quelques journalistes de l'AJD.