jeudi 26 novembre 2020

Grecs de l'ETA dans Takuba : "pas avant mai"

La Grèce a décidé d'appuyer Paris dans sa lutte contre les GAT au Sahel dans le cadre de la TF Takuba

. Le déploiement ne devrait pas intervenir "avant mai" m'explique un correspondant grec. Pour l'heure, seuls les Estoniens, premiers étrangers aussi à avoir intégré Barkhane, sont sur le terrain et mènent des opérations aux côtés du 1er RPIMa qui côté français a fourni l'ossature du premier groupe. La taille du régiment et son roganisation lui permettent de répondre à des sollicitations de ce type, puisqu'à l'origine, les unités françaises ne devaient pas contribuer à Takuba. Faute de volontaires, Paris à dû s'y résoudre. Les étrangers demandaient aussi plus à profiter de l'expérience des Français que de celle des FAMa.

Les Tchèques, eux, ont pris du retard, mais ont voté au Parlement. La date de leur déploiement pourrait bien glisser en 2021, au lieu d'octobre 2020. Le suspense demeure sur les Suédois, tant sur le calendrier que les moyens. Les scandinaves avaient promis un fort parti au sol, mais aussi de très précieux moyens aériens dont Barkhane a cruellement besoin. Le cas est identique pour les Italiens, qui ont promis beaucoup. L'heure de vérité de Takuba sonnera donc (ou pas) dans le premier semestre 2021.

Les Grecs ont choisi d'envoyer la crème de leurs forces spéciales : l'Eidiko Tmima Alexiptotiston. Deux précurseurs doivent partir pour le Sahel, avant le gros de la troupe, dont l'effectif n'est pas détaillé. La presse locale évoque des missions de "garde" pour l'ETA, a priori pas très compatibles avec des cracks de la chute opérationnelle et des missions en zone hostile.

Néanmoins, on peut le comprendre, la mission au Sahel ne parle pas forcément trop à la population grecque, alors que l'ennemi du moment, c'est plutôt le turc.

Manifestement et néanmoins, Athènes a clairement voulu marquer le coup avec Paris, en remerciement de son appui quasi inconditionnel dans la crise avec Ankara, et en fournissant des Rafale sur un délai extrêmement court. C'est donc un copié-collé de ce qui a amené les Estoniens à Gao : en retour de l'imlication de PAris dans les missions de réassurances à l'est.

La contribution pourrait donc n'être que symbolique mais pour Paris elle est énorme. A l'origine, la France pensait rallier une douzaine de pays européens. On est donc très loin pour l'instant.

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