C'est un des monuments de la presse défense, l'inoxydable Nathalie Guibert, correspondante défense du
Monde depuis 11 ans, passe le témoin dans quelques jours à sa collègue Elise Vincent. Un autre profil expérimenté qui travaillait une matière connexe, le terrorisme, dans les pages sociétés. Les deux femmes vont réaliser une période en double commande avant de voler chacune vers leur nouvelle rubrique.Nathalie Guibert restera dans "le grand jeu" en travaillant sur la Chine.
On ne présente plus la quittante, qui aura marqué durablement ce domaine, par ses articles, ses reportages en Afghanistan et au Sahel, mais aussi deux livres consacrés au domaine, le fameux "Je n'étais pas la bienvenue", son viatique sous les mers à bord d'un SNA (La... Perle), une première pour une femme, civile de surcroît, et l'autre très fameux "Qui c'est le chef?"
Comme tous les journalistes qui travaillent, Nathalie Guibert a ses fans et ses détracteurs. Elle a connu une période de blacklisting par le ministère de la défense, il y a quelques années. Ce blog avait dénoncé cette mesure à l'époque ici.
Elise Vincent est, comme écrit plus haut une journaliste expérimentée sur une matière complexe. Elle a reçu le prix Albert Londres en 2018. Elle a intégré le Monde en 2006, d'abord sur les sujets d'immigration, et depuis janvier 2015, de terrorisme, dans les pages société du quotidien.
Le Monde est un des derniers quotidiens à disposer d'un correspondant défense attitré et uniquement utilisé dans ce rôle.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.