mercredi 12 août 2020

La France au Liban (suite)

La ministre des armées arrivera demain à Beyrouth. Elle aura un programme politique, et un plus au

contact des militaires déployés sur place. Elle passera environ 24 heures à Beyrouth.

Elle devrait voir arriver le PHA Tonnerre dans la nuit de jeudi à vendredi, avec 750 militaires, dont 250 marins environ. Les militaires appelés à travailler à terre logeront à bord, tant que les conditions d'accueil sur le port ne seront pas viables. Le risque covid-19 a été soigné : les occupants du bord ont été testés, sans doute avant embarquement à Toulon (y compris sans doute les équipages des deux hélicoptères Alouette III et Caracal). A ces 750 militaires s'ajoutent la cinquantaine de personnels de la sécurité civile (UIISC1) et du BMPM, plus une vingtaine de gendarmes en charge de l'appui à l'enquête.

Les membres de la délégation ministérielle, sans exclusion, ont aussi été écouvillonnés explique-t-on.

A ce stade, le minarm n'a pas de date de fin de mission pour ces personnels déployés au Liban. Il est vraisemblable qu'ils resteront au moins jusqu'au retour du président et chef des armées.

Le MN Callao, un roulier affrété à l'année par l'EMA devrait arriver le 15 ou le 16 août, avec à bord des engins de génie. Ce RO-RO effectue des régulières vers les théâtres d'opération pour la relève des matériels terrestre et les hors habarit.