C'est à minuit, heure de grande vigilance dans les média que le MAE a diffusé un communiqué évoquant
les moyens militaires engagés dans la passerelle humanitaire française pour le Liban.L'appareillage du Tonnerre y est confirmé ce dimanche, avec selon nos sources une demi-douzaine de véhicules cédés par le BMPM et deux hélicoptères, un Caracal de l'armée de l'air et une Alouette III de la marine. Le texte du quai d'Orsay évoque la mission du Tonnerre : une projection stratégique de fret humanitaire puis une utilisation (à quai, en rade ?) du navire pour ses capacités hospitalières. La façon dont le risque covid-19 sera géré n'est pas détaillée, ni même évoquée.
Le MAE évoque aussi le départ lundi d'un navire civil affrété par le ministère des armées. On ignore, à ce stade, s'il s'agit d'un des affrétés à l'année du même ministère, ou d'un autre type de navires.
Enfin, la même source évoque le départ de trois avions militaires dans le weekend. Le minarm ayant annoncé le départ d'un appareil hier, il faudrait donc en déduire que deux autres doivent suivre aujourd'hui. Pour l'instant, les seuls types d'appareils utilisés ont été les plus adaptés, et pour tout dire, les seuls vraiment disponibles, des Phénix (un vol), Atlas, (trois), et C-130J (un).
Comme ce fut le cas pendant le covid-19, tasker les avions sur cette seule mission se fait évidemment au détriment d'autres.
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