Silencieux depuis hier, le minarm a confirmé ce soir les informations de ce blog et de son twitter
associé, diffusées hier : la chasse a bel et bien été engagée hier, une fois connue la nouvelle de l'attaque sur six Français et deux Nigériens. Une patrouille de deux Mirage 2000D de la 3e escadre a été engagée (plusieurs heures selon nos sources) au-dessus de la zone suspectes avant de laisser la place à un Reaper de l'ED 1/33 Belfort. Ces survols ont été réalisés "à la demande des autorités Nigériennes", assure le minarm. On ignore par contre combien de temps après l'attaque ils sont eu lieu. Lors de précédents, un temps précieux a été perdu dans la diffusion de l'alerte. La zone de l'attaque est à quelques minutes de vol seulement de la BAP.C'était tout aussi prévisible, des prévôts et techniciens d'identification criminelle (TIC) de Barkhane, basés à Gao, ont aussi été engagés en "assistance" des autorités locales. Ils ont été prépositionnés sur la base aérienne projetée avant d'être déployés ce matin. Barkhane dispose de deux TIC à Gao, l'un est inséré au sein de la weapon intelligence team (WIT) qui assure le travail des scènes d'explosion d'IED, l'autre oeuvre au sein du CIEL, laboratoire de renseignement sur les IED. Le CIEL analyse notamment les engins recueillis par les WIT. Les TIC sont issues d'unités de gendarmerie spécialisées en scène de crimes.
Le concours des prévôts et vraisemblablement des TIC de Barkhane a déjà été mis à profit à de nombreuses reprises, lors du crash du vol Ouagadougou-Alger, ou plus récemment, lors de la collision de deux hélicoptères, en novembre dernier.
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