Alors que la dispo de la flotte n'est pas au meilleur de sa forme (1), un Caracal de l'armée de l'air a
néanmoins réussi à se glisser dans le casting de Mission Impossible 6, avec un premier vol réalisé ce jour au-dessus de Paris. A ce stade on ignore si cette séquence parisienne est la seule : un secret immense entoure cette production, et la Défense, comme elle l'a déjà expliqué lors d'une présentation sur la thématique ciné, respecte ce silence demandé par les producteurs. Rien n'avait d'ailleurs filtré.
On peut imaginer que la figuration de l'appareil français sous les couleurs françaises est soutenu au plus haut niveau de l'Etat. Une insertion dans un super-production comme MI 6 est évidemment une exposition mondiale, et le Caracal présente l'intérêt d'être totalement produit en France, contrairement à d'autres appareils du catalogue d'Airbus Helicopters (et la production de masse du H160 n'est pas pour tout de suite). Mais le Tigre, exposé, lui, dans un James Bond ne s'est pas vendu à des centaines d'exemplaires pour autant, hors des deux pays initiateurs.
Bref, du soutex, ou, comme on le dit parfois dans le milieu, du "placement de produit".
(1) sur les 11 appareils théoriques détenus par l'armée de l'air, 5 sont en soutien industriel, un est considéré comme détruit, reste donc 5 appareils en unité (mais pas forcément aptes au vol), dont un d'astreinte SAR, et un autre affecté dans l'armée de terre.
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