Après un suspense insoutenable, le programme des frégates de taille intermédiaires (5 navires)
devrait passer les fourches caudines avant la date fatidique du premier tour des élections présidentielles, garantissant une forme de pérennité au-delà de cette date.
Les FTI sont soutenues de très près par le ministre de la défense (soutenant Emmanuel Macron), mais l'aboutissement du programme semblait compromis, ces jours derniers, du fait du manque d'enthousiasme de Bercy, piloté par Michel Sapin (qui s'est déclaré ce jour soutien de Benoît Hamon, mais cela n'a rien à voir évidemment).
Le paraphe d'Hervé Guillou (soutien de ses 12779 employés) figurerait déjà sur le document contractuel depuis le début de la semaine, reste donc à faire tamponner ce document et ses nombreuses annxes, un processus de navette administrative entre Bercy et le Balargone -chacun à un bout de Paris-. Ce n'est qu'à l'issue que le "T0" est déclenché, et les euros versés sur le compte des industriels : le maître d'oeuvre, et ses éventuels sous-traitants en paiement direct (pour ceux dont la part dépasse un certain plancher).
Les protagonistes de ce dossier complexes nous ont assuré que le sujet est néanmoins allé vite. On peut espérer que d'autres sujets opérationnels, avec quelques enjeux pour le personnel militaire (protection antimines, équipements des FS, etc) aillent aussi vite.
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