Pas mobilisés en opex depuis l'Afghanistan, les drones SDTI reprennent du service à Bangui, avec les
premiers vols attendus "bientôt". Après les vol(s) technique(s), il faudra ensuite franchir une phase opérationnelle, qui traduira la capacité du détachement français à offrir du renseignement à la force de l'ONU. On ignore encore la forme que cela prendra : transfert direct de la totalité de la production image, sélections, renseignement d'alerte sans transfert d'imagerie...
Le drone SDTI peut transmettre ses images à une station-sol, mais aussi à un élément isolé, équipé d'un récepteur RVT. Cette contribution promise à l'ONU à plusieurs reprises l'an dernier ne s'est finalement concrétisée que très récemment, sans qu'il n'y ait pluie d'explications sur ce décalage.
Drone intérimaire, le SDTI aura connu une carrière de quinze ans, largement au-deça de ce qui était prévu à l'origine. Il doit être remplacé par le SDT, attendu dans le ciel dès l'an prochain.
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