Si la programmation est respectée, et que le nouveau chef des armées ne trouve rien à y redire,
Barkhane recevra ses unités des brigades suivantes, dans les mois à venir. La 9e BIMa (qui fournit une dizaine de sites dans toutes la BSS, principalement avec le RICM, le 3e RIMA et le 2e RIMa) sera relevée à la fin du printemps par la 27e BIM.
Les montagnards prendront le mandat d'été. C'est le 13e BCA, qui a déjà goûté et pas qu'une fois au Sahel, qui fournira l'épine dorsale du groupement tactique désert. Il faut noter que la 27 nourrit aussi en permanence un fort parti issu de groupement de commandos montagne, qui assurent à la fois la protection rapprochée des hélicoptéristes de l'armée de terre (Imex) et leur prolongement au sol.
Les montagnards rentrés chez eux pour les premières chutes de neige, la 2e brigade blindée est prévue pour prendre la suite. C'est déjà bien après la présidentielle, donc pour l'heure, le volume du mandat reste assez évolutif. De fait, après un surge à 4300 militaires (hors forces spéciales), Barkhane s'est désormais concentré dans la boucle du Niger, évacuant partiellement ou totalement tous les autres postes (toute comparaison avec une stratégie indochinoise vers 1950 est à bannir).
Au-delà, donc en 2018, c'est la 6e BLB qui est prévue, notamment la 13e DBLE, pour sa première opex d'envergure planifiée, depuis son retour à un format à l'aune de son histoire. Le 2e REI complèterait, ne serait-ce qu'avec les VBCI que le régiment vient de percevoir.
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