On l'apprend un peu en retard, le dernier Puma a quitté l'AIA de Cuers ce lundi, cloturant une
aventure de 800.000 heures de travail dans le Var.
Le transfert de cette activité vers l'AIA de Clermont-Ferrand est lié à la montée en puissance des activités Caïman. L'AIA de Cuers avait aussi perdu la maintenance des Tigre, déjà au profit de l'AIA d'Auvergne.
Le premier Puma était arrivé en 2003 sur le site qui a assuré 34 grandes visites (intervenant tous les 18 ans) et 27 visites périodiques dont une en Martinique et en Nouvelle-Calédonie.
Le dernier Puma à quitter le site a rallié l'escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées. C'est un Puma Resco qui a subi un chantier OACI.
La mise en service du Puma OACI vient d'être prononcée dans l'armée de l'air, ce mardi. Une douzaine d'appareils modifiés doivent tenir jusqu'en 2025 au moins, jusqu'à ce qu'on les relève. Une trentaine doivent faire la même chose dans l'armée de terre.
L'AIA explique que l'activité Puma occupait 24 mécanos, six électriciens et sept tôliers.
Des personnels de l'AIA était jusqu'à aujourd'hui présents à Clermont-Ferrand pour achever un autre chantier.
Le SIAe, qui dépend organiquement de l'armée de l'air, n'est pas le seul à entretenir des Puma, également maintenus par une société portugaise et une société française.