Depuis quelques jours, l'opération Sangaris tutoie les 2000 militaires, même si comme au temps de
l'Afghanistan (1), le chiffre donné par l'exécutif -1600, pas un de plus- est devenu la référence orale de l'EMA. En fait, l'entrée en action des forces spéciales dans plusieurs parties du pays a fait augmenter le référentiel de près de 200 hommes, et si on ajoute un peloton du 1er REC, une équipe GCM, et une compagnie du 3e RPIMa qui campe, avec des éléments du 8e RPIMa au Cameroun (2), on voit bien que Sangaris tutoie de facto les 2.000 militaires, voire même, les dépasse. Il ne manque en fait que des véhicules -un BPC peut les ramener d'Abidjan, ils peuvent venir du Tchad par la route, d'autres l'ont déjà fait... (3)- pour que ces paras aient un minimum de liberté d'action en Centrafrique.
L'évolution de la situation pouvant de srucroît amenr à dépasser ce niveau, très rapidement, grâce aux compagnies en astreinte, comme celles du 2e REP par exemple.
(1) alors il ne fallait pas expliquer qu'il y avait de facto bien plus que 4000 militaires dans le pays... Le même problème s'est répété ensuite sur Serval.
(2) mais on ne sait pas quel est le statut du Cameroun du point de vue de la solde : opex, pas opex ?
(3) le Dixmude a en fait déjà fait une escale, cette fois à Libreville, sans doute pour y charger du matériel au profit des troupes au Cameroun.