C'est à cause d'une balise de détresse que l'armée française a fait décoller avant-hier une patrouille
mixte de Puma et Gazelle, avec une équipe de GCM à bord, pour aller au secours d'une équipe de télévision du service public, porteuse de la fameuse balise.
La zone de recherche était située à proximité de Bangui, l'équipe a pu être localisée grâce aux coordonnées livrées par la balise. Apparemment, néanmoins, c'est un problème d'interprétation ou de fonctionnement qui a généré cette fausse alerte.
Le quai d'Orsay et la Défense avaient conjointement diffusé un appel à la prudence aux équipes des médias présents en Centrafrique, comme ce blog l'avait expliqué.
Une soixantaine de journalistes, soit trois à quatre fois moins que ce qui était présent au début de Serval, travailleraient actuellement à Bangui. Leur traval reste néanmoins contraint par les menaces qui pèse objectivement sur les journalistes (qui en sont, pour la plupart, conscients).
L'armée française ne dispose que de moyens exceptionnellement bas pour son aéromobilité, si bien que des témoignages convergents évoquent une gestion particulièrement parcimonieuse de l'activité aérienne des hélicoptères de l'armée de terre, comme ce blog l'a déjà évoqué (1).
(1) l'activité aérienne de ces Puma au Gabon semble déjà elle-même relativement réduite.