Une vidéo diffusée par la Défense ce soir montre la mission réalisée par les Rafale partis ce matin de leur base-mère de Saint-Dizier. C'est la deuxième fois de leur vie opérationnelle, après les missions lancées l'an dernier au départ d'Harmattan. C'est possible, même aussi bas dans le sud, grâce à l'endurance du Rafale.
Le dispositif comprenait trois Rafale biplaces (avec un seul pilote à bord), et un monoplace. On ne s'explique pas ce choix de cellules. Deux avions au moins appartenaient au 1/7 Provence, et au moins un au 2/30 Normandie-Niémen, qui voit donc le feu sous ses propres couleurs pour la première fois, sur Rafale évidemment.
L'armement comprenait des GBU-49 (guidage GPS et laser) associées à des pods Damoclès et des AASM. Trois des Rafale ont largué la totalité de leur armement, soit six engins chacun. Le quatrième Rafale a conservé ses AASM, une munition réputée plus coûteuse.
On ignore si les Mirage 2000 de N'Djamena sont entrés en action. Ces avions sont actuellement essentiellement mis en oeuvre par le 2/3 Champagne.
A eux seuls, les trois Rafale qui ont largué emportaient plus de munitions que les Mirage de N'Djamena réunis (18 coups).
Les deux C-135FR du GRV Bretagne qui les accompagnaient pourraient être restés sur place, générant une force de cinq tankers au Tchad.