Sous la couche de poussière, vraisemblablement un commando-parachutiste de l'air du CPA20. L'équipe de ciblage qui était insérée au sein de la COMOTO du 21e RIMa a suivi les marsouins depuis N'Djamena. En passant par Bamako, un trajet de 950 kilomètres sur les pistes, un périple sans doute assez mal restitué, mais un périple quand même, quand on connaît l'âge des VAB qui portent les militaires français. La SAED du 21e RIMa, et ces commandos seraient les premières troupes conventionnelles à être entrées dans Tombouctou.
Les légionnaires de la deuxième compagnie du 2eREP, avec leur gaine et leurs pièces antichars (sur les trolleys à droite et à gauche). Les avions de transport ont été peu chargés du fait de la distance de vol jusqu'à Tombouctou, mais aussi pour laisser de l'espace aux munitions, et pouvoir larguer les sticks sur une DZ très concentrée. Selon l'EMA, l'horaire a été respecté à 30 secondes près. Malgré des moyens qui restent souvent dérisoires, l'armée française demeure capable d'aller au culot poser un bouchon de légionnaires face à des djihadistes.
Un VAB TOP, reliquat de l'adaptation réactive lancée en Afghanistan. Mais cet exemple reste finalement plus rare qu'attendu, dans les colonnes de Serval.
Gloire aux vainqueurs. Mais en Afrique, le vent tourne très vite, et les véritables défis, militaires et civils, commencent maintenant. Les forces spéciales US avaient conquis l'Afghanistan en quelques semaines, onze ans plus tard, le résultat n'a pas été tenu dans la durée. Tandis qu'en France, l'opinion publique se lasse vite des victoires, et n'acceptera ni pertes... ni dépenses non prévues.
(Photos EMA/ECPAD)